• Chapitre 19

     

    Malheureusement, la journée de cours ne se termina pas après notre discussion de la matinée. Il nous restait 4h30 de cours, beaucoup trop au goûts de tout le monde. Après la récré de 10h nous avions été en cours d'histoire. Bon je ne me pleins pas trop, j'aime bien l'histoire, je ne préfère pas imaginé l'horreur que ça aurait été si ça avait été 2h de géographie, car oui j'ai une sainte horreur de cette matière. Et cela se comprends au niveau de mes résultat, au dernier contrôle j'ai eu un 12, bon c'est un peu plus de la moyenne donc ça va. Bref, cela ne change pas le fait que, là , maintenant je m'ennuie royalement. Je reçois un petit coup de pied dans ma chaise, le prof est en train d'écrire au tableau, je me retourne et je vois Élisa me passé un papier. Je le prends et la remercie d'un hochement de tête.

     

    Je m'ennuie à mourir !!! Et Jean a les mains légèrement baladeuse, je vais finir pas lui en mettre une dans la gueule. Je ne peux pas reculé plus, le mur m'en empêche.

    Moi aussi je m'ennuie ^^ Courage, il faut mieux que Anto n'apprenne pas ce que tu viens de me dire sinon j'en connais un qui va avoir un nouveau visage demain et gratuitement en plus.

     

    Je le plia en boule, le prof avait le dos tournée, j'en profita pour lancer le mot sur Émilie, elle le reçu sur la tête, je dus réprimé un rire.

    Je nota rapidement ce que M. Taner avait écrit au tableau, cela me prit plus de temps que je l'aurais voulu, mais il faut dire qu'il n'a pas l'écriture la plus lisible du monde. J'écrivais avec une lenteur démesuré à cause de l'ennuie qui m'avait déjà assaillit depuis un petit moment lorsque je reçu un papier sur ma table, sûrement la réponse de Émilie, ce qui me fit sourire.

     

    Tu as probablement raison, mais Anto aurait des ennuis. Mais bon... cela ne me déplairait pas …

    C'est vrai. Je me doute XD Sinon, ça c'est bien passé après nôtre départ à Maxime et moi ? Je veux tout les détails !

     

    Je le relança sur Émilie mais c'est Jean qui le récupéra. Il l'avait ouvert et commençait à le lire lorsqu’Émilie lui a mit un bon coup de pied dans les jambes, elle a finalement récupérer le papier non sans un regard noir. J'ai vu Antony se retourné vers sa Juliette, et fronçait un peu le sourcils.

    Je griffonnais de petit dessins sur mon cahier lorsque je me pris la papier dans la tête, bon chacune son tour. Je le ramassa et le lu.

     

    Ben il était un peu mal à l'aise, il a prit ma main tout doucement et m'a demandé : Est-ce que tu as réellement l'impression que je n'assume pas mes sentiments pour toi ?

    Je savais pas trop quoi lui dire.

    -Je sais que tu m'aimes mais …

    -Je ne le montre pas assez, c'est ça ?

    -En quelque sortes... Tu fais des efforts pour me le montrer, en particulier quand nous sommes que tous les deux, et parfois avec le reste de la bande. Mais … tu ne prends jamais l'initiative de me prendre la main en pleine rue, de

    -Te tenir par la taille et te serrer un peu plus contre moi, de m'arrêter, de t'attirer à moi, de te regarder dans les yeux … ( il s'est rapproché de moi ), de t'embrasser …

    Il a fait tout ça, tout en le disant.

    -Tu sais, je me fiche qu'il y est du monde autour de nous, parce que je t'aime et que tu es la fille de mes rêves. Si je ne le fais pas c'est juste que je ne suis pas très démonstratif à l'origine. Mais pour toi, j'essayerai de faire des efforts...

    Et je me suis jeté dans ses bras, il m'a serré très fort contre lui, ( un peu trop même ) et je l'ai embrassé. Voilà.

    C'est vraiment trop trop chou !!!

     

    Le papier vola je ne sais combien de fois pendant la première heure qui me parut interminable.

    5 minutes après la sonnerie qui annonçait 11h on entendit frapper à la porte.

    -Entrez.

    Nous fûmes tous un peu surpris de voir entré Alice dans la classe.

    -Bonjour monsieur.

    Ce n'était pas elle qui avait prononcé ces paroles mais son frère.

    -Bonjour Valentin.

    Ce dernier donna un coup de coude à sa sœur.

    -Pfff … Bonjour !

    -Bonjour... Allez vous asseoir.

    A l'entrée de la sœur des enfers, je m'étais tournée vers Maxime, je voulais voir sa réaction. Un visage, froid, un regard noir et glaciale. Il s'était tourné vers moi, le regard vide, je lui avais souris, il m'avais rendu un tout petit sourire forcé avant de se retourné. Je n'avais eu qu'une envie, me lever et le prendre dans mes bras. Ils sont allés s'asseoir deux rangs derrière moi, lorsque Valentin passa à côté de moi je lui ai dis un petit « Salut ». Il fut très surpris mais me rendis mon « Salut » avec un petit sourire timide.

    M.Taner reprit son cours. Maxime qui était au premier rang à côté d'Antony était perdu dans ses pensées. Je déchira un bout de page de mon cahier, le roula en boule et la jeta sur Maxime, en plein dans le mile ! Il se retourna. Lorsque je vis son regard, une boule se forma dans mon ventre. Je me suis levée de ma chaise. Tout les regards étaient posés sur moi, Mes amis ne comprenaient pas ce que je faisais, les autres me regardaient intrigués pour certains, d'autres attendaient juste , curieux de voir ce que j'allais faire.

    -Veuillez vous rasseoir mademoiselle.

    Je me suis dirigée vers Maxime, je lui ai tendu la main. Il me regardait avec un regard complémentent perdu cette fois , je lui ai légèrement souris.

    -Viens.

    Il ne comprenait pas, mais il me prit la main.

    -Je suis désolé Monsieur, mais on va sortir un moment. J'ai l'impression que Maxime ne se sent pas très bien.

    -Si vous passé cette porte, vous êtes bon pour aller faire un tour dans le bureau de Madame la principale.

    Je me stoppa net. Je m'en contre-fiché de devoir aller lui passé un petit bonjour et si il le faut de lui expliquer mon comportement mais je ne voulais pas que Maxime et le moindre problème. Il vit mon hésitation. Il s'approcha de moi, posa sa main gauche sur ma hanche, m'attira près de lui, il lâcha ma main et posa donc sa main droite sur ma joue, inclina son visage et m'embrassa. Là, devant toute la classe, en pleins cours. J’écarquillai les yeux, puis les ferma pour lui rendre son baiser.

    -Ouuhhhh.

    -Ils sont trop mignons.

    -Moi aussi je veux un petit copain comme ça.

    -Calmez-vous les amoureux .

    -Non, mais oh ! Où vous croyez-vous ? S'exclama M,Taner. Les jeunes de nos jours !

    -Oh, faîtes pas vôtre rabat-joie Monsieur.

    -Ouai.

    J'ai certes, entendu ces paroles, mais je n'y ai pas porté plus d'attention que ça. Maxime c'était reculé puis m'avait chuchoté à l'oreille.

    -Je te suivrais jusqu'au bout du monde.

    On ne devait pas partir ? Demanda-t-il d'une voix audible de tous.

    Je lui ai souris.

    -Si.

    Il a prit ma main.

    -Alors allons-y.

    -Revenez !

    Nous nous étions mis à courir en voyant le prof nous suivre. Une fois descendu au rez-de-chaussé nous nous sommes cachés dans les toilettes des filles pendant quelques minutes.

    -Tu sais que je n'ai pas le droit d'être là.

    -Je sais. En temps normal, je n'aurai pas laissé un mec mettre un pied ici, mais bon, c'est une question de vie ou de mort.

    -Tu n’exagère pas légèrement ? Demanda-t-il moqueur. Je sais très bien que les cours de ce vieux grincheux sont d'un ennui mortel mais tout de même.

    Il était appuyer contre la porte et moi j'étais en face. Je me suis rapproché encore un peu, j'ai posé mes mains sur son torse ( plutôt musclé d'ailleurs ) et y ai également posé ma tête.

    -Éléonore ?

    Le timbre de sa voix se faisait plus doux, avec un brin d'inquiétude. J'ai levée mes yeux vers lui, les larmes pas très loin.

    -Quand je parlais de vie ou de mort, j'étais qu'a moitié sérieuse. Si je ne t'avais pas embarquée hors de ce cours pour te parler, te prendre dans mes bras … enfin voilà quoi... Je sais que mon cœur en serait mort. Parce que, je... je ne peux pas supporter de voir ton si beau regard voilé de tristesse, de colère, de culpabilité et de tant d'autre chose …

    -Éléonore …

    -Ne me dis pas que ce n'est pas le cas, j'ai très bien vu tes yeux et que tu le veuilles ou non c'est ce que j'y ai lu.

    -Est-ce-que … ça … te fais tant de mal que ça ?

    -Tu en doutes ?

    -Non, mais je veux seulement que tu me répondes.

    J'ai baissé la tête, il a passé ses bras dans le bas de mon dos de manière qu'il m’empêchai de reculer. Il s'est penché et m'a chuchoté à l'oreille :

    -Regarde-moi.

    C'est pas possible le pouvoir qu'il a sur moi.

    Mes yeux rencontrèrent finalement les siens. Il se pencha, il allait m'embrasser, mais il s'arrêta à quelques centimètres de mes lèvres.

    -Réponds-moi s'il te plaît.

    -Oui.

    -Oui ?

    -Oui, ça me fait du mal de te voir dans cet état.

    Il m'embrassa.

    -Autre chose à me dire ?

    -C'est pas que je n'ai pas envie de te faire une déclaration cependant.

    Il me coupa.

    -Tu as envie de me faire une déclaration ?

    -Je termine ma phrase. Cependant le lieu n'est pas très romantique.

    -C'est vrai dit-il amusé. Je pense qu'on peut se risquer à sortir dans la cours.

    On aurait dit deux enfants qui se cachent pour ne pas se faire engueuler. Ce n'est pas tout à fait faux, mais ce n'est pas tout à fait vrai non plus. Outre le fait que nous ne somme plus des enfants, nous nous cachions pour échapper à notre prof qui était peut être encore à nôtre recherche et aux surveillants que l'on aurait pu croiser et nous trouvions cela amusant. J'avais écouté, je n'entendais rien, j'ai ouvert la porte, personne à l'horizon, gauche, droite, droite, gauche. Non, personne. Je prend la main de Maxime et nous dirigeons rapidement mais également le plus discrètement possible vers la porte de sortie. C'est vraiment notre jour de chance, personne. Une fois dans cours, on a rapidement rejoins notre arbre. J'avais dis qu'on quitté la salle de classe, je n'ai jamais parlé de quitter le lycée. Je m'étais assise contre l'arbre, Maxime était allongé, la tête sur mes jambes.

    -On est bien là.

    -Oui.

    -J'aimerais arrêter le temps. Je voudrais que ce moment dure une éternité. Personne pour nous déranger. Aucun problème, juste toi et moi.

    -J'avoue que c'est vraiment tentant.

    -Je suis sérieux.

    -Moi aussi.

    Il a ouvert les yeux et m'a regardé.

    -Éléonore.

    -Oui ?

    -Je t'aime.

    Je sentis des papillonnement dans mon ventre, et je sentis une vague de chaleur montée en moi. Ce n'était pas la première fois qu'il me le disait cependant, je ne sais pas comment l'expliquer. C'était plus une déclaration en quelque mots avec cette lueur d'amour dans les yeux qu'autre chose.


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