• Chapitre 20

     

    -Je

    -Chuuttt

    Il ne m'a pas laissé le temps de lui répondre. Lorsque j'ai ouvert la bouche il a rapidement posé son index sur mes lèvres. Il s'est appuyé sur son coude et s'est un peu relevé.

    -Je le sais déjà.

    Et il m'a embrassé.

    Quelque secondes plus tard, j'étais allongé par terre, sous lui. Comment on en arrivé là ? Je n'en ai pas la moindre idée. Il m'a regardé avec un regard étrange et un sourire en coin légèrement sadique, je sentais que quelque chose de mauvais aller arriver. Je n'avais pas la moindre idée de ce qu'il allait me faire. Il a posé ses mains sur mes hanches et tout à coup s'est mis à me chatouiller. On a dû m'entendre crier, rire et le supplier de loin, de très loin. A peine s'était-il arrêter que je le fis basculer sur le dos et ainsi de suite, jusqu'à ce que je me lève et me mette à courir, pas très longtemps et pas très loin puisqu'il m'a vite rattraper et que l'on s'est à nouveau retrouvé par terre, lui allongé et moi à califourchon sur lui, dans l'herbe et presque en plein milieu de la cours du lycée. Cela est tout à fait normal.

    -Ça va, je suis confortable ?

    -Très .

    -Ravi de l'apprendre.

    On entendit la sonnerie.

    -Déjà...

    -Eh oui. Le temps passe vite lorsqu'on est bien.

    -Oui. Mais moi je suis bien avec toi et j'ai pas envie de bouger.

    -J'ai pas spécialement envie que tu bouges non plus mais...

    Il me fit basculer ce qui me fit lâcher un cri de surprise. Maintenant le voilà à califourchon sur moi, les rôles ont été échangés.

    -Je préfère comme ça.

    -Hey ! Ça va pas la tête tu m'as fais peur. Je peux savoir la raison de se changement ?

    -Je préfère comme ça tout simplement. Tu ne peux pas t’échapper.

    -Comme si j'en avais l'intention.

    -Ça va ? On vous dérange pas trop ?

    -Très bien merci ! Et désolée mais si un peu, d'ailleurs si vous pouviez euh …

    -Allez voir ailleurs si vous y êtes ?

    -Oui ! C'est tout à fait ça.

    -N'importe quoi. Bien sûr que vous ne dérangez pas. Aller, viens on y va.

    Il commençait à se lever mais voyant que je ne bougeais pas il s'est réinstallé et m'a embrassé, j'ai attrapé le col de sa veste et je l'ai tiré un peu vers moi lorsqu'il voulu mettre fin au baiser, il comprit et m'embrassa encore un moment.

    -Allez, on y va , me dit-il avec un sourire en coin à la fin de nôtre baiser .

    Il se releva, me tendis ses mains que je pris et il me tira vers lui.

    Je n'ai rien dis et nous avons rejoins nos amis. J'étais un peu déçu. J'adore mes amis plus que tout mais je n'avais qu'une envie, passer du temps avec Maxime, rien que tout les deux sans personne pour nous déranger, que lui et moi. Je n'ai jamais ressenti ce besoin avec autant d'intensité. C'est peut être la situation qui fait ça. Je suis assise contre son torse, je parle avec Émilie, Aaron et Antony , ils me racontent ce qu'il s'est passé lorsque nous sommes partis.

    -Le prof vous a suivis puis il est revenu 5 minutes plus tard, seul.

    -Il avait l'air sacrément en rogne contre vous deux, surtout toi Éléonore. C'était trop marrant !

    -La tronche qu'il a tiré pendant tout le cours,surtout que personne n'écoutaient et bavardaient. Le Gros Bordel ! Il est devenu tout rouge et a crié : « Le cours n'est pas fini, ECOUTEZ SINON JE VOUS FAIS UN CONTROLE !!! ».

    -Pas mal l'imitation.

    -Merci.

    -Ouais, et là y a tout le monde qui s'est regardée, qui a regardé le prof très attentivement et nous lui avons fait un très grand sourire.

    -Et il a dit : « J'en peux plus, ils vont finir par me tuer. Vivement la retraite. » Et il s'est laissé tomber sur sa chaise, enfin , c'est ce qu'il voulait faire parce qu'il s'est retrouvé par terre. Tout le monde à explosé de rire. Et ça a sonné donc on s'est tous très vite cassé de là.

    -J'aurais bien aimé voir ça.

    -Ben c'est pas possible puisque c'est à cause de vôtre départ qui c'est passé tout ça. Merci pour ce beau spectacle auquel on a eu droit grâce à vous.

    -Ouais que ce soit la scène trop mimi pendant le cours, la tronche d'Alice et la scène avec le prof, tout était parfait. Vous nous refaites ça quand vous voulez.

    -Euh … on fera pas ça tout le jours.

    -C'est quoi cette histoire avec Alice ?

    -Ben quand Maxime et toi vous avez quitté la salle elle était limite en train de bouffer sa feuille. C'était mémorable !

    -Oh que oui !, approuva Émilie.

    -Et pourquoi Éléonore t'a embarquée ?

    -Chipie ?

    Je le regarda.

    -Oui ?

    -Qu'est-ce-que tu as ? J'ai l'impression que tu n'es pas totalement avec nous.

    -Si, si.

    -Pourtant tu ne parles presque plus et tu as un regard bizarre.

    -C'est vrai que maintenant que tu le dis.

    -Ah ! Mais y fallait pas le dire. Tu vois bien qu'elle a pas envie de parler.

    Ils me connaissent bien tout les deux.

    -Je vais très bien. Je parle pas parce que j'ai rien de spécial à dire, parce que je suis un peu fatiguée et que le prof m'a profondément endormit tout à l'heure et que je suis pas encore bien réveillée.

    -Si tu le dis.

    -Oui.

    -Bon, explique-nous pourquoi tu as embarqué ton cher et tendre alors qu'on était en pleins cours.

    -Je l'ai embarqué comme tu dis parce que je m'inquiétais pour lui à cause de la tête qu'il a tiré lorsque la sœur et le frère des enfers sont entrés en classe.

    -Ah !!!!! C'est trop mimi.

    Lucas et Lucie n'était pas là, on ne les voient pas beaucoup, toujours ensemble , je les envie. Lucas prend très au sérieux son rôle de délégué et ça lui prends malheureusement beaucoup de temps donc Lucie reste avec lui pour l'aider et pour être avec lui. Marinna, Annie, Léon et Jules sont arrivés plus tard. Il étaient coincés avec un prof. Marinna a fait un gros câlin à Aaron, il s'est levé et l'a embrassé, juste trop trop mignon ! Ils étaient arrivés en plein milieu de l'histoire. Là, c'est Annie qui vient de crier parce qu'elle trouve ça « trop mimi ».

    -Et vous, y s'est passé quoi de vôtre côté ?

    -Ben quand on vu que le prof nous coursait on s'est mis à courir, on est descendu et on s'est caché dans les toilettes des filles. Au bout d'un moment, on a regardé, il y avait personne donc on est vite sorti dans la cours. On a eu de la chance parce qu'on a croisé personne.

    Et puis voilà quoi.

    -Et comment ça se fait qu'on vous a retrouvés, toi à califourchon sur ma meilleure amie , dans l'herbe et presque en plein milieu de la cours ? Demanda-t-elle avec un sourire en coin et un regard moqueur.

    -QUOI ?!?!

    -Tu me le paieras.

    -Moi aussi je t'aime ma chérie.

    -C'est quoi cette histoire ?

    -Je veux tout savoir !

    -Désolé, je ne peux rien faire pour toi mon pote, j'ai vu la même chose qu’Émilie.

    -Aucun commentaire.

    -Je veux parler à mon avocat.

    -Pff, vous dîtes vraiment n'importe quoi.

    -Que veux-tu, qui se ressemble s'assemble, dit-il en passant ses bras autour de ma taille pour me serrer plus fort contre lui et il déposa un léger baiser dans mon cou.

    -Arrête.

    -Pourquoi à chaque fois tu me dis d'arrêter ?

    Parce que tu me fais de l'effet à un point que tu n'as pas l'air d'imaginer, que tu me rends folle et que je veux te bouder parce qu'on est pas que tout les deux, même si ce n'est pas entièrement ta faute. Voilà pourquoi .

    -Parce que.

    Aaron regarda Émilie avec un regard qui voulez dire un truc dans le genre : Y a quelque chose qui va pas. Émilie hocha la tête en signe d'accord.

    -Dis moi ce qui ne va pas, me chuchota-t-il.

    -Tout va bien, ais-je répondu.

    Il me souffla dans le cou, je n'ai rien dis, il a recommençait, au bout de la troisième fois je me suis retournée.

    -Qu'est-ce-que tu fais ?

    Il a sourit et a voulu m’embrasser mais j'ai tourné la tête.

    -Ça va sonné on devrait y aller.

    Il m'a laissé me relever et j'ai pris mon sac qu’Émilie m'avait ramené.

    Tout le monde se leva. Alors qu'on se mettait en route, Maxime m'attrapa le poignet, voyant que je ne marchais plus avec eux ils s’arrêtèrent et nous regardèrent.

    -Allez-y sans nous. On va pas tarder.

    -Pourquoi ?

    -Viens Annie.

    -Oh... tu es pas marrant, je veux savoir moi.

    -Dépêchez-vous.

    -Vous inquiétez pas.

    -A tout à l'heure Chipie.

    -Ouais.

    Une fois tous nos amis partis, il me regarda dans les yeux. Ah, ce que ses yeux peuvent me faire perdre tout mes moyens.

    -Tu m'expliques.

    Je libéra mon poignet de sa main.

    -Quoi ?

    -Ne fais pas l'imbécile s'il te plaît.

    -Je peux faire l'idiote alors ?

    -Élé …

    -Allons-y.

    Alors que j'allais passé à côté de lui il m'attrapa par les épaules et me fis reculé jusqu'à ce que mon dos touche le tronc de notre arbre.

    -Je ne te laisserai pas partir avant que tu ne m'explique ce qui ne vas pas.

    Ahhh qu'il m’énerve quand il me regarde comme ça, je suis toujours obligée de tout lui dire. Et son parfum... Ahhh méchant !

    Tu veux savoir ? OK. Tu vas savoir.

    -OK !

    Je me suis jeté dans ses bras et je l'ai embrassé avec … « Passion » ? Il a été surprit mais maintenant, il est habitué aux surprises . Face à mon excès d'affection il ne s'est pas plein, au contraire je devrais dire. Il s'est rapproché de moi. Ça fait déjà un petit moment que la sonnerie à retentit, il n'y a plus personne dans la cour. On va être en retard, mais là tout de suite, j'en ai rien à faire, c'est le dernier de mes soucis. Nous finissons par nous séparés à bout de souffle.

    -Je … ne … te comprends … pas trop … là, me dit-il haletant.

    Je repris mon souffle avant de lui répondre.

    -Je veux passer du temps avec toi, je veux constamment être avec toi, dans tes bras. Je voudrais qu'il n'y ai que toi et moi. Mais il y a toujours quelqu'un pour gâcher ces moments là. Tout à l'heure, j'étais bien avec toi, j'adore les autres et tu le sais très bien mais je n'avais envie que d'une chose, rester seule avec toi. J'étais juste un peu … frustrée on va dire.

    Il m'a souri.

    -Ne me refais plus jamais peur comme ça. Moi aussi, j'aurais aimé rester avec toi mais ça aurait pas été super sympa par rapport aux autres. Si tu veux on sèche tout le reste de la journée, et on la passe ensemble.

    -Je tiens à la vie.

    Il a sourit et m'a embrassé, il a posé ses mains sur mes hanches, j'ai passé mes mains dans son dos pour le serrer dans mes bras, je les ai fait remonté sur son torse puis je les ais passés dans ses cheveux .

    -Et ben dis donc ! Il fait chaud ma parole !

    Nous avons tout les deux sursauter à cette vois familière.

    -Lucas … salut...

    On s'est séparés, mais Maxime a quand même pris ma main dans la sienne.

    -Salut, dit-il en rigolant.

    -Qu'est-ce-que tu fais là ? Tu es pas en cours.

    -Je pourrais vous retourner la question. Je finissais quelque chose dans la salle des délégués et en me rendant en cours j'ai vu des gens dans la cours et en allant voir ben je vous ais trouvés. Et vous ? Pourquoi vous êtes pas en cours ?

    -Je devais parler avec Éléonore...

    -Oui, parler. J'ai bien vu ça.

    J'étais toute rouge. Certes Lucas nous avait déjà vu nous embrasser mais pas comme ça, en même temps c'était la première que ça devenait aussi « Intense »?

    -Non sérieusement, c'est juste que ça s'est un peu … éternisé.

    -Je vois. Bon on ferai mieux d'aller en cours.

    -Euh … On a 10 minutes de retard, et aucune excuse valable à donner au prof.

    -On est mort …

    -Vous inquiétez pas, je gère.

    J'ai regardé Maxime, il m'a regardait , on a regardait Lucas.

    -OK.

    -On te fait confiance.


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