• Chapitre 19

     

    Malheureusement, la journée de cours ne se termina pas après notre discussion de la matinée. Il nous restait 4h30 de cours, beaucoup trop au goûts de tout le monde. Après la récré de 10h nous avions été en cours d'histoire. Bon je ne me pleins pas trop, j'aime bien l'histoire, je ne préfère pas imaginé l'horreur que ça aurait été si ça avait été 2h de géographie, car oui j'ai une sainte horreur de cette matière. Et cela se comprends au niveau de mes résultat, au dernier contrôle j'ai eu un 12, bon c'est un peu plus de la moyenne donc ça va. Bref, cela ne change pas le fait que, là , maintenant je m'ennuie royalement. Je reçois un petit coup de pied dans ma chaise, le prof est en train d'écrire au tableau, je me retourne et je vois Élisa me passé un papier. Je le prends et la remercie d'un hochement de tête.

     

    Je m'ennuie à mourir !!! Et Jean a les mains légèrement baladeuse, je vais finir pas lui en mettre une dans la gueule. Je ne peux pas reculé plus, le mur m'en empêche.

    Moi aussi je m'ennuie ^^ Courage, il faut mieux que Anto n'apprenne pas ce que tu viens de me dire sinon j'en connais un qui va avoir un nouveau visage demain et gratuitement en plus.

     

    Je le plia en boule, le prof avait le dos tournée, j'en profita pour lancer le mot sur Émilie, elle le reçu sur la tête, je dus réprimé un rire.

    Je nota rapidement ce que M. Taner avait écrit au tableau, cela me prit plus de temps que je l'aurais voulu, mais il faut dire qu'il n'a pas l'écriture la plus lisible du monde. J'écrivais avec une lenteur démesuré à cause de l'ennuie qui m'avait déjà assaillit depuis un petit moment lorsque je reçu un papier sur ma table, sûrement la réponse de Émilie, ce qui me fit sourire.

     

    Tu as probablement raison, mais Anto aurait des ennuis. Mais bon... cela ne me déplairait pas …

    C'est vrai. Je me doute XD Sinon, ça c'est bien passé après nôtre départ à Maxime et moi ? Je veux tout les détails !

     

    Je le relança sur Émilie mais c'est Jean qui le récupéra. Il l'avait ouvert et commençait à le lire lorsqu’Émilie lui a mit un bon coup de pied dans les jambes, elle a finalement récupérer le papier non sans un regard noir. J'ai vu Antony se retourné vers sa Juliette, et fronçait un peu le sourcils.

    Je griffonnais de petit dessins sur mon cahier lorsque je me pris la papier dans la tête, bon chacune son tour. Je le ramassa et le lu.

     

    Ben il était un peu mal à l'aise, il a prit ma main tout doucement et m'a demandé : Est-ce que tu as réellement l'impression que je n'assume pas mes sentiments pour toi ?

    Je savais pas trop quoi lui dire.

    -Je sais que tu m'aimes mais …

    -Je ne le montre pas assez, c'est ça ?

    -En quelque sortes... Tu fais des efforts pour me le montrer, en particulier quand nous sommes que tous les deux, et parfois avec le reste de la bande. Mais … tu ne prends jamais l'initiative de me prendre la main en pleine rue, de

    -Te tenir par la taille et te serrer un peu plus contre moi, de m'arrêter, de t'attirer à moi, de te regarder dans les yeux … ( il s'est rapproché de moi ), de t'embrasser …

    Il a fait tout ça, tout en le disant.

    -Tu sais, je me fiche qu'il y est du monde autour de nous, parce que je t'aime et que tu es la fille de mes rêves. Si je ne le fais pas c'est juste que je ne suis pas très démonstratif à l'origine. Mais pour toi, j'essayerai de faire des efforts...

    Et je me suis jeté dans ses bras, il m'a serré très fort contre lui, ( un peu trop même ) et je l'ai embrassé. Voilà.

    C'est vraiment trop trop chou !!!

     

    Le papier vola je ne sais combien de fois pendant la première heure qui me parut interminable.

    5 minutes après la sonnerie qui annonçait 11h on entendit frapper à la porte.

    -Entrez.

    Nous fûmes tous un peu surpris de voir entré Alice dans la classe.

    -Bonjour monsieur.

    Ce n'était pas elle qui avait prononcé ces paroles mais son frère.

    -Bonjour Valentin.

    Ce dernier donna un coup de coude à sa sœur.

    -Pfff … Bonjour !

    -Bonjour... Allez vous asseoir.

    A l'entrée de la sœur des enfers, je m'étais tournée vers Maxime, je voulais voir sa réaction. Un visage, froid, un regard noir et glaciale. Il s'était tourné vers moi, le regard vide, je lui avais souris, il m'avais rendu un tout petit sourire forcé avant de se retourné. Je n'avais eu qu'une envie, me lever et le prendre dans mes bras. Ils sont allés s'asseoir deux rangs derrière moi, lorsque Valentin passa à côté de moi je lui ai dis un petit « Salut ». Il fut très surpris mais me rendis mon « Salut » avec un petit sourire timide.

    M.Taner reprit son cours. Maxime qui était au premier rang à côté d'Antony était perdu dans ses pensées. Je déchira un bout de page de mon cahier, le roula en boule et la jeta sur Maxime, en plein dans le mile ! Il se retourna. Lorsque je vis son regard, une boule se forma dans mon ventre. Je me suis levée de ma chaise. Tout les regards étaient posés sur moi, Mes amis ne comprenaient pas ce que je faisais, les autres me regardaient intrigués pour certains, d'autres attendaient juste , curieux de voir ce que j'allais faire.

    -Veuillez vous rasseoir mademoiselle.

    Je me suis dirigée vers Maxime, je lui ai tendu la main. Il me regardait avec un regard complémentent perdu cette fois , je lui ai légèrement souris.

    -Viens.

    Il ne comprenait pas, mais il me prit la main.

    -Je suis désolé Monsieur, mais on va sortir un moment. J'ai l'impression que Maxime ne se sent pas très bien.

    -Si vous passé cette porte, vous êtes bon pour aller faire un tour dans le bureau de Madame la principale.

    Je me stoppa net. Je m'en contre-fiché de devoir aller lui passé un petit bonjour et si il le faut de lui expliquer mon comportement mais je ne voulais pas que Maxime et le moindre problème. Il vit mon hésitation. Il s'approcha de moi, posa sa main gauche sur ma hanche, m'attira près de lui, il lâcha ma main et posa donc sa main droite sur ma joue, inclina son visage et m'embrassa. Là, devant toute la classe, en pleins cours. J’écarquillai les yeux, puis les ferma pour lui rendre son baiser.

    -Ouuhhhh.

    -Ils sont trop mignons.

    -Moi aussi je veux un petit copain comme ça.

    -Calmez-vous les amoureux .

    -Non, mais oh ! Où vous croyez-vous ? S'exclama M,Taner. Les jeunes de nos jours !

    -Oh, faîtes pas vôtre rabat-joie Monsieur.

    -Ouai.

    J'ai certes, entendu ces paroles, mais je n'y ai pas porté plus d'attention que ça. Maxime c'était reculé puis m'avait chuchoté à l'oreille.

    -Je te suivrais jusqu'au bout du monde.

    On ne devait pas partir ? Demanda-t-il d'une voix audible de tous.

    Je lui ai souris.

    -Si.

    Il a prit ma main.

    -Alors allons-y.

    -Revenez !

    Nous nous étions mis à courir en voyant le prof nous suivre. Une fois descendu au rez-de-chaussé nous nous sommes cachés dans les toilettes des filles pendant quelques minutes.

    -Tu sais que je n'ai pas le droit d'être là.

    -Je sais. En temps normal, je n'aurai pas laissé un mec mettre un pied ici, mais bon, c'est une question de vie ou de mort.

    -Tu n’exagère pas légèrement ? Demanda-t-il moqueur. Je sais très bien que les cours de ce vieux grincheux sont d'un ennui mortel mais tout de même.

    Il était appuyer contre la porte et moi j'étais en face. Je me suis rapproché encore un peu, j'ai posé mes mains sur son torse ( plutôt musclé d'ailleurs ) et y ai également posé ma tête.

    -Éléonore ?

    Le timbre de sa voix se faisait plus doux, avec un brin d'inquiétude. J'ai levée mes yeux vers lui, les larmes pas très loin.

    -Quand je parlais de vie ou de mort, j'étais qu'a moitié sérieuse. Si je ne t'avais pas embarquée hors de ce cours pour te parler, te prendre dans mes bras … enfin voilà quoi... Je sais que mon cœur en serait mort. Parce que, je... je ne peux pas supporter de voir ton si beau regard voilé de tristesse, de colère, de culpabilité et de tant d'autre chose …

    -Éléonore …

    -Ne me dis pas que ce n'est pas le cas, j'ai très bien vu tes yeux et que tu le veuilles ou non c'est ce que j'y ai lu.

    -Est-ce-que … ça … te fais tant de mal que ça ?

    -Tu en doutes ?

    -Non, mais je veux seulement que tu me répondes.

    J'ai baissé la tête, il a passé ses bras dans le bas de mon dos de manière qu'il m’empêchai de reculer. Il s'est penché et m'a chuchoté à l'oreille :

    -Regarde-moi.

    C'est pas possible le pouvoir qu'il a sur moi.

    Mes yeux rencontrèrent finalement les siens. Il se pencha, il allait m'embrasser, mais il s'arrêta à quelques centimètres de mes lèvres.

    -Réponds-moi s'il te plaît.

    -Oui.

    -Oui ?

    -Oui, ça me fait du mal de te voir dans cet état.

    Il m'embrassa.

    -Autre chose à me dire ?

    -C'est pas que je n'ai pas envie de te faire une déclaration cependant.

    Il me coupa.

    -Tu as envie de me faire une déclaration ?

    -Je termine ma phrase. Cependant le lieu n'est pas très romantique.

    -C'est vrai dit-il amusé. Je pense qu'on peut se risquer à sortir dans la cours.

    On aurait dit deux enfants qui se cachent pour ne pas se faire engueuler. Ce n'est pas tout à fait faux, mais ce n'est pas tout à fait vrai non plus. Outre le fait que nous ne somme plus des enfants, nous nous cachions pour échapper à notre prof qui était peut être encore à nôtre recherche et aux surveillants que l'on aurait pu croiser et nous trouvions cela amusant. J'avais écouté, je n'entendais rien, j'ai ouvert la porte, personne à l'horizon, gauche, droite, droite, gauche. Non, personne. Je prend la main de Maxime et nous dirigeons rapidement mais également le plus discrètement possible vers la porte de sortie. C'est vraiment notre jour de chance, personne. Une fois dans cours, on a rapidement rejoins notre arbre. J'avais dis qu'on quitté la salle de classe, je n'ai jamais parlé de quitter le lycée. Je m'étais assise contre l'arbre, Maxime était allongé, la tête sur mes jambes.

    -On est bien là.

    -Oui.

    -J'aimerais arrêter le temps. Je voudrais que ce moment dure une éternité. Personne pour nous déranger. Aucun problème, juste toi et moi.

    -J'avoue que c'est vraiment tentant.

    -Je suis sérieux.

    -Moi aussi.

    Il a ouvert les yeux et m'a regardé.

    -Éléonore.

    -Oui ?

    -Je t'aime.

    Je sentis des papillonnement dans mon ventre, et je sentis une vague de chaleur montée en moi. Ce n'était pas la première fois qu'il me le disait cependant, je ne sais pas comment l'expliquer. C'était plus une déclaration en quelque mots avec cette lueur d'amour dans les yeux qu'autre chose.


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  • Chapitre 17

     

    Nous avions tout les deux finalement quitté nos livres respectifs.

    -Bonne nuit petite sœur.

    -Bonne nuit grand-frère.

    Je lui fis un câlin il déposa un baiser protecteur sur mon front et nous séparâmes et nous couchâmes.

    Ethan trouva facilement le sommeil. Il n'avait pas changé, il s'endormait toujours rapidement.

    Cela fait maintenant 30 minutes que je tourne encore et encore dans le lit. Je n'arrive décidément pas à trouvé le sommeil pour une raison que je ne saisis pas vraiment. Je pris mon portable et mis mes écouteurs et commença à écouté de la musique en espérant qu'elle m'aiderai à m'endormir, elle me détendis mais ne me fis pas trouver le sommeil.

    J'avais envie d'envoyé un message à Niall pour savoir si il dormait, si ça allait mais j'avais peur de le réveiller et puis je n'avais pas de raisons valables pour le faire. Tout à coup mon portable vibra dans mes mains, je fus si surprise que je paniqua et mon portable m'avait presque échappé des mains. Une fois mon calme reprit j'ouvris le message que j'avais reçu, et je fus heureuse et un peu étonner en voyant qu'il venait de Niall, je ne pus empêcher une sourire se dessiner sur mon visage.

     

    Coucou, je suis désolé si je te réveille :$ Je me demandais juste si tu dormais, parce que moi, non ^^

    Je sais pas trop pourquoi mais je trouve pas le sommeil.

     

    J'étais vraiment heureuse de découvrir que je n'étais pas la seule dans ce cas. Je lui est rapidement répondu :

     

    Coucou, non tu ne me réveille pas. Moi non plus je n'arrive pas à m'endormir. Je sais pas non plus pourquoi.

     

    Je crois que je connais le plafond de ta chambre par cœur maintenant :p

     

    Et moi celui de la chambre de mon frère, quoique je le connaissais déjà plutôt bien. Quand j'étais petite il m'arrivait de dormir avec lui ou quand il est pas là et qu'il me manque beaucoup.

     

    Tu as l'air très proche d'Ethan.

     

    Oui, tu sais Ethan et Julien ne sont pas comme lorsqu'ils étaient petits, ils ont pas mal changés. Mais, même si j'aime beaucoup Julien je suis plus proche d'Ethan, c'est pas que je le préfère, mais nôtre lien est différent il a toujours été présent pour moi, Julien c'est pas pareil.

     

    Je comprends, enfin je crois, du moins j'essaye. Ethan, il dort ?

     

    Comme un bébé, dès qu'on à posés nos livres et que l'on a éteint la lumière il s'est mit a roupillé ^^

     

    On devrai peut être réessayer de faire pareil.

     

    Oui,bon ben, Bonne nuit, à demain, enfin plutôt à tout à l'heure vu qu'il est plus de minuit.

     

    Bonne nuit, à tout à l'heure ;)

     

    Je me suis couché et cette fois j'ai fini par m'endormir. Cette nuit fut normal.

    Lorsque je me suis réveillé il était 9h45 , je décida de me levé, Ethan dormait encore, enfin à moitié. J'allais sortir de la chambre.

    -Elé.

    -Oui quoi ?

    -Si tu veux un conseil change toi, Julien devrait encore être en train de dormir mais on sait jamais, si il se lève et voit que tu es en pyjama alors que les garçons sont pas loin , il risque de te faire une scène, tu le connais.

    -Oui tu as raison, merci. C'est juste que j'ai pris l'habitude de me levé et de préparé le petit déjeuner, et la plupart du temps en pyjama donc voilà.

    Je me suis donc dirigé vers la salle de bain, j'ai pris une douche rapide et me suis habillé, j'ai passé 5 bonnes minutes à réfléchir à ce que j'allais porté. Sachant que Julien est ici, je dois faire très attention à ce que je porte pour évité toute scène, remarques ou autre. J'ai donc opté pour cette tenu, qui j'aimais bien.

    ( Sans : les lunettes, la montre , le vernis )

    Une fois prête je suis sortie de la salle de bain.

    Ethan ouvra un œil et m'observa.

    -Joli sweat.

    -Merci, lui ais-je répondu en souriant.

    Je suis ensuite sorti de la chambre et suis descendu dans la cuisine, j'y trouva Liam et Harry qui essayé de faire le petit déjeuner on dirai.

    -Salut les garçons.

    -Salut Éléonore.

    Je leur fit la bise et un rapide câlin à tout les deux.

    -On a été un surprit de pas te voir en nous levant.

    -Ouai je sais mais je me suis préparée histoire que si Julien descend il ne fasse pas une mini crise parce que je suis en pyjama devant les prédateurs.

    Ils sourirent, en étouffant un petit rire.

    -Allez poussez vous, vous allés faire cramé c'est pauvres œufs.

    -Mais euh...

    -Elle a pas tord Harry, on est pas très doués en cuisine autant la laissée faire non ?

    -Mouai.

    -Si tu veux m'aider Harry sort les confitures qui sont dans le placard en haut du milieu à ta droite, et la brioche dans le placard de droite en bas.

    -Daccord.

    -Sinon c'est gentil d'avoir voulu faire quelque chose.

    -C'est rien, c'est normal même.

    -Ouai, et merci à toi de faire le petit déjeuner tout les matins de préparé le repas presque tout le temps.

    -Pas la peine de me remercier, vous savez ça me fait plaisir.

    Ils sourirent, se regardèrent et me prirent dans leurs bras.

    L'arrivée des garçons dans ma vie m'avais changé, j'étais vraiment heureuse, je souriais plus, j'étais pas seule, j'étais entouré, j'avais des amis et surtout je me sentais aimé et puis j'avais vraiment l'impression d'être utile.

    Ils me lâchèrent.

    Julien arriva.

    -Salut frangin.

    -Salut frangine.

    J'ai donc fait des œufs aux plats et fait grillé du bacon.

    Finalement tout le monde est descendu. On c’était tous dit bonjour, Louis m'avait fait un gros câlin et m'avait un peu soulevé en tournant sur lui même sous le regard observateur de Julien mais Louis s'en fichait complètement.

    Le petit déjeuner fut plutôt calme. Tout les garçons m'avaient fait une petite remarque sur mon sweat qu'ils avaient l'air d'avoir apprécié.

    Nous avons passés le reste de la matinée a regardé des dessins animés qui passait à la télé. Vers 11h45 je suis allé préparé des pâtes à la carbonara avec des steaks.

    Tout le monde mangea sans rien dire. Pour être franche, il y avait quand même quelques blanc et une légère tension mais cela aurait pu être pire. Une fois fini de mangés et la vaisselles faites nous ne savions pas quoi faire. Puis Harry proposa de joué à des jeux de sociétés. Tout le monde accepta sauf moi.

    -Les frangins vous savez où sont les jeux.

    -Ouai.

    -Tu joues pas avec nous ?

    -Non merci j'ai pas très envie.

    -Tout va bien ?

    -Oui, je vais juste monté lire.

    -D'accord.

    -Amusez vous bien.

    -Merci.

    -Et toi lis bien.

    -Merci.

    J'étais donc allongés sur le lit, plongée dans mon livre qui était tout à fait fascinant lorsque je reçu un appel.

    -Allô.

    -Oui, Éléonore c'est Eleanor.

    -Ah salut ça va ?

    -Ouai et toi ?

    -Oui. Que me vaut ton coup de téléphone.

    -Je voulais te dire que je pourrais pas venir lundi comme prévu.

    -Oh, c'est dommage, moi qui me faisais une joie de te rencontré,de ne plus être la seule fille et surtout une joie pour Loulou.

    -Je suis désolée, mais je pourrais venir un peu plus tard dans la semaine.

    -C'est vrai ?

    -Ouai, le jeudi je pense, je t'enverrais un message pour te confirmé.

    -D'accord, pas de problème.

    On entendit les garçons en bas qui faisait encore plus de bruits.

    -Ils font quoi là ?

    -Ben mes frangins on débarquez hier et là ils jouent tous à des jeux de sociétés.

    -Ah OK. Bon je dois te laissée, a plus.

    -Ouai.

    On raccrocha.

    Cela m'avais fait plaisir de parlé avec une fille même si je ne la connais pas beaucoup, et que ce n'était que quelques minutes. Je n'avais plus très envie de lire je décida donc de continué la décoration de la dernière chambre d'amis. Je me leva donc et sortit de la chambre d'Ethan et me dirigea vers cette fameuse chambre. Je rentra, ouvrit les volets et les fenêtres. J'ai enfilé ma blouse de travail on va dire histoire de pas me barbouiller de peinture. Et je me suis mise au travail.

    Au bout d'un certain temps je n'entendis plus les garçons criés de joies parce qu'ils gagnés pour les uns et les cris de désespoirs pour les autres. Je les entendis monté les escaliers et rentrés dans la chambre d'Ethan.

    -Ben elle est où ?

    -Elle a pas pu se volatilisé.

    -J'avoue.

    Niall est rentré dans ma chambre qui était pour cette semaine la sienne.

    -Pas là non plus.

    -Pourquoi tu veux qu'elle soit là ?

    -Ben c'est sa chambre à l'origine elle aurait très bien pu aller chercher quelques choses ou autres.

    -Il a pas tord.

    -Mouais.

    Je ne sais pas pourquoi mais Julien restait méfiant avec les garçons, il l'avait toujours été avec mes ami(e)s mais jamais autant, j'en soupira.

    -Éléonore, tu es où mon chaton ?

    La voix de Louis me fit sourire, j'imaginai la tête des jumeaux en particuliers de Juju.

    -Je suis là mon nounours, ais-je fini par dire.

    Il c'est dirigé vers la chambre et a ouvert la porte, quand il m'a vu il c'est mit à rire.

    -Ben qu'est-ce-qui a ?

    -Pourquoi tu rigoles ?

    Les autres arrivèrent, ils regardèrent par dessus l'épaule de Louis et m'observèrent et à leurs tours ils rirent.

    -Mais euh... dîtes moi ce qu'il y a de si drôle.

    Louis s'approcha m'attrapa le poignet m'entraîna dans la salle de bain et me mit devant le miroir. Je compris en regardant mon reflet, j'avais de la peinture sur le nez. Nous ressortîmes, j'avais toujours mon pinceau en main, d'un coup vif et précis je mis de la peinture sur le nez de tout le monde.

    -Comme ça on est tous pareil, ais-je dit en souriant.

    Zayn et Julien me regardèrent avec un regard de tueur, Harry et Liam semblaient indignés que j'ai osé leurs faire ça et Louis et Niall rigolèrent avec moi et Ethan regardait la scène avec un sourire heureux et protecteur.

    J'ai fini par me faire coursé dans toute la maison. On avait une mini bataille en faisant attention aux vêtements.

    Nous avions aussi prit des photos en souvenir.

     

    Coucou tout le monde.

    Je voulais vous publier un chapitre avant la rentrée ( demain pour moi ). Vous rentrer en quelle classe ? Moi en seconde. Je stresse trop ... Enfin bref, je vous souhaite une bonne année scolaire :)


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  • Chapitre 18

     

    Sur le chemin que nous empruntions pour nous rendre en cours d’histoire nous croisâmes Lucie et Lucas. Il l'embrassa discrètement et vint nous rejoindre.

    -Bonjour.

    -Salut.

    -Tu te sens comment ? Me demanda-t-il .

    -Pas trop mal.

    -Elle a prit un sacré savon y paraît.

    -Comment tu es au courant ?

    -Et bien j'ai entendu la directrice hurler et la prof de sport est venu me demander comment tu aller hier soir.

    -Encore heureux, après ce qu'elle à fait.

    -Je me demande quelle sanction elle a prit.

    -Expulser, ce serait cool.

    -Je suis d'accord.

    -Ce serait cool, mais il faut être réaliste.

    -Il a raison.

    -Bon, dépêchons nous. Ou on va encore être en retard, et j'ai pas envie que cette fois il se décide à nous coller.

    -Moi non plus.

    Nous avons accélère le pas et sommes arrivés à temps.

    J'ai pris place à côté d'Aaron, Antony était deux rangs derrière nous avec Maxime et Émilie avec Lucas au premier rang près de la porte, Élisa et Miguel devant nous et le frère et la sœur des enfers comme les surnommés Aaron n'étaient pas arrivés.

    Nos voisins de devant se tournèrent vers nous.

    -Salut.

    -Salut.

    -Dis, tu te sens comment ?

    -Pas trop mal ?

    -Non, ça va.

    -Franchement, elle est folle cette fille.

    -Tu sais, on te l'a déjà dis dans les vestiaires, mais, je vais quand même te le redire. On est toute avec toi, on ne l'aimait pas vraiment et encore moins maintenant.

    -Merci c'est gentil.

    -Nous les mecs on a pas trop envie de s'en mêler parce que les histoire de filles, très peu pour nous, mais si tu as besoins de nous, n'hésite pas.

    -Merci Beaucoup, c'est vraiment très gentil. Mais, je n'ai pas l'intention de joué de la même façon qu'elle. Je vais simplement l'ignoré le plus possible et pour le reste on verra. Par contre, Alice est la seule responsable de ses gestes, je ne pense pas que son frère devrait être blâmé à cause de sa sœur.

    -Oui mais bon …

    -Elle a raison. Je pense qu'il a un bon fond. Il est venu prendre de ses nouvelles hier soir et il ne lui a fait aucun mal.

    -C'est vrai.

    -Bon, on va se retourné il y a le somnifère qui arrive.

    Le professeur arriva et commença son cours, qui ne m'avait pas l'air vraiment passionnant.

    -Chipie ?

    -Oui ?

    -Tu es sûre que tu vas bien ?

    -Euh … Ben oui. Pourquoi tu me demandes ça ?

    -Ben parce que ce matin quand tu as dis que tu allais bien Maxime t'a regardé bizarrement.

    -Oh, ça . C'est rien.

    -Je suis ton meilleur ami, et par ce titre, j’exige que tu me dises tout ! Je préfère que ce sois toi qui me le dise, de toute façon j'irai cuisiner ton chéri si tu me le dis pas.

    -Tête de mule.

    -Alors ?

    Il me regardait avec un regard, encourageant et inquiet, j'aime pas que les gens s'inquiètent pour moi.

    -J'ai un bleu qui recouvre une grande partie de mon ventre...

    -Qu'est-ce-que tu veux dire par grande partie ?

    Je dessina a peu près le contour de mon bleu.

    -Tu rigoles ?

    -Non...

    -Je comprends mieux pourquoi Maxime a fait cette tête.

    -Ouai...

    -Il l'a vu comment ?

    -En gros, hier il est resté dormir chez moi et ce matin j'arrivais pas à mettre un nouveau bandage, et ça a fini de façon à ce que soit lui qui me le mette et donc il l'a vu.

    -J'imagine sa réaction. Et ça te fais mal, vraiment je veux dire.

    -Ben ,ça me lance un peu par moment, mais ça va.

    -D'accord.

    -Je voulais te parler de quelques chose.

    -Oui, quoi ?

    -Non, pas ici.

    -OK. Pourquoi tu viendrais pas dormir chez moi ce soir ?

    -Euh … ben ouai je veux bien.

    -Tu crois que Maxime sera d'accord ?

    -Je ne sais pas mais je pense que oui. Et puis je suis encore libre de faire ce que je veux.

    -Donc tu acceptes ma proposition.

    -Avec plaisir.

    -Bon, je suis désolé si je vous dérange tout les deux mais j'aimerai bien faire mon cours.

    -Euh... désolé, vous pouvez continuer.

    -Merci !

    Nous avions baissé la tête, une fois le prof retourné vers le tableau, j'ai jeté un coup d’œil à Aaron qui avait fait de même, nous avons retenu un rire puis avons finalement suivis le reste du cours, pas grand chose puisque notre cours d'art nous appela quelques minutes plus tard.

    Je m'installa à ma place, entre la fenêtre et Émilie, devant Maxime et Antony mais derrière Aaron et Lucas.

    -Bonjour les enfants, aujourd'hui, vous allez devoir peindre une personne de la classe, mais en le représentant comme vous le voulez, comme vous la ressentez. Enfin bref, faîtes !

    Contrairement à ce que l'on aurait pu penser, je n'ai pas peins Maxime, ni Émilie, ni aucun de mes ami(e)s.


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  • Chapitre 16

     

    Mes frères venaient de débarquer et j'avais rapidement dû leurs expliquer la présence des garçons.

    Ils avaient réagis comme tout grand frère réagirai, Ethan avait finalement sourit et c'était rangé de mon côté pour Julien cela a été plus long il a fallut que son jumeau lui lance une liste d'arguments pour qu'il s'incline et promette de garder le secret. Mais maintenant que j'y pense je ne sais toujours pas pourquoi ils sont là.

    -Sinon que me vaut vôtre visite ?

    -Oh on passait juste.

    Je trouvais ça louche et c'est avec un regard interrogateur que j'ai regardé Ethan.

    -On savait que papa est partit en voyage et qu'il ne va rentré que dans plusieurs semaines donc on c'est dit qu'on allait venir voir comment tu allais et passer quelques jours avec toi. Tu sais, on a beau savoir que tu n'est plus une enfant on ne peut pas s’empêche de nous inquiéter pour toi.

    -Je sais mais c'est plutôt moi qui devrais me faire du soucis pour vous.

    -Et pourquoi ça, c'est nous les grand-frères.

    -Tu as raison je m'inquiète pour Alice et Jade.

    -Hey ! Pourquoi ?

    -Parce qu'Alice te supporte tout les jours et doit s'occuper de toi.

    -Je m'occupe de moi même tout seul.

    -C'est pour ça que quand tu habitais encore ici, tu ne savais même pas faire tourner une machine.

    -Tu es pas obligé de me rappelais ça .

    -Tu l'as cherché.

    -Pourquoi tu es toujours de son côté ? C'est moi ton jumeau.

    -Parce qu'elle à toujours raison.

    -Grr.

    -Et pourquoi tu pleins Jade ?

    -Oups .

    -Tu vas pas t'en sortir ce coup là cocotte.

    -Parce que même si tu génial tu es paresseux.

    -C'est pas vrai.

    -Si, elle a toujours raison, c'est toi qui l'a dit.

    -Tu t'es fait avoir .

    -Et en beauté, dit-il fière de lui.

    -Je sais pas pourquoi mais j'ai peur que ces deux là ce lient pour nous en faire bavé pendant ces quelques jours.

    -Maintenant que tu le dis ce n'est pas impossible.

    -Cette idée m'effraie.

    Nous avons tous rigolé finalement, tout le monde s’entend plutôt bien et j'en suis très heureuse.

    Plusieurs heures ont passés, nous sommes tous sur le canapé, je suis assise et je fais semblant de regardé le film. Oui semblant, en réalité je réfléchis aussi vite que je le peux pour trouver une solution. On ne va pas tardé à aller nous couché, et le problème c'est que je dors avec Niall, et sur ce point là même Ethan risque de tiré la grimace. Ethan me fixe maintenant depuis plusieurs minutes, je fini finalement par le regardé.

    -Éléonore tu peux venir ?

    -Oui.

    Il c'est levé et je l'ai suivi, nous sommes donc montés dans sa chambre.

    -C'est cool tu n'as rien touché.

    -Non, j'ai juste ouvert les volets et les fenêtres et fait le ménage de temps en temps.

    -Merci.

    -De rien.

    Il c'est allongé sur son lit et à tapoté la place à côté de lui.

    -Viens.

    Je me suis allongé à ses côtés.

    -Tu voulais me parlé ?

    -Oui, j'ai vu que quelque chose te préoccupé. Tu sais tu peux m'en parlé, j'ai toujours été là, je t'écouterais et essayerai de ton comprendre et puis te conseillerai si je le peux. Je sais que maintenant qu'on habite plus ici c'est plus tout à fait pareil parce qu'on se voit moins et donc qu'on s'éloigne un peu mais je veux que tu saches que tu peux toujours compter sur moi.

    -C'est vrai que maintenant que vous avez quitté la maison j'ai moins l'occasion de me confier à toi. Maus aussi parce qu'on a grandi tout les deux et que maintenant j'aurais plus tendance à me confier à mes ami(e)s mais ne t'inquiète pas, je sais que en cas de besoin tu es là.

    -Tout à fait ! Alors? C'est à cause d'un garçon ?

    -Et bien ça dépend de comment tu entends ça.

    -Ne me dis pas que tu es tombé amoureuse d'un des garçons. Je parierai sur Louis ou Niall parce que c'est d'eux que tu es le plus proche, mais Louis est en couple et je sens plutôt de l'amitié entre vous donc ...

    -Non c'est pas ça. Si je te le dis, tu promets que tu va pas réagir au quart de tour.

    -Euh … je sais pas si j'ai raison de te le promettre mais bon... tant pis, c'est d'accord.

    -En fait, la première fois que les garçons ont dormit ici c'est parce que je les avait invités à passé la soirée ici et Niall c'était endormit sur le canapé et j'ai pas pu me résoudre à le réveiller, donc je l'ai laissé sur le canapé. Je suis montée moi aussi me couché en lui laissant un mot au cas où il se réveillerait dans la nuit qui disait qu'il monte dans ma chambre me réveiller pour que je lui donne une chambre. Et bon voilà il est venu me réveiller et c'est qu'à ce moment que je me suis rappelais que les seuls chambres qu'il restaient été les vôtres et donc que je pouvais pas la lui prêté et que la seule chambre d'ami disponible j'étais en train de refaire la déco donc inhabitable donc ben …

    -Elé, dis moi.

    -Il a dormit avec moi.

    Il a fait une drôle de tête.

    -Et …

    -Et … ?

    -Depuis qu'ils habitent ici, Niall continu de dormir avec moi.

    J'ai pris un de ses oreillers et j'ai enfuie mon visage dans ce dernier pour me caché, je n'avais pas envie de voir sa réaction.

    -OK.

    -C'est tout ?

    -Je vois pas ce que je peux te dire. Maintenant que c'est fait ce serait inutile que je te dispute.

    -Ben je sais pas tu pourrais dire que tu es contre, enfin plein de trucs qu'un grand-frère dirait dans cette situation.

    -Je pense que tu n'as pas très envie que j'ai cette réaction, Julien lui il l'aurait et c'est suffisant que l'un de nous deux est ce rôle. Et puis pourquoi devrais-je réagir ainsi ? Tu es grande, personne ne t'y a obligé. Mais dis moi, cette situation n'a pas l'air de sérieusement te déranger.

    -Tu as raison sur tout. Mais comment je vais faire, Julien va jamais accepter ça. Et si il l'apprend il va vouloir le découpé en petits morceaux en lui disant un truc dans le genre '' Comment tu as osé touché à ma sœur je vais te …. '' Ah .

    -Pas mal l'imitation, ça lui ressemble bien .

    -Ethan, c'est pas marrant. J'ai pas le temps de rigolé faut vraiment que je trouve.

    -Tu viens de dire en imitant Julien '' Comment tu as osé touché ma sœur je vais te … '' Qu'est ce qui c'est passé entre vous ?

    -Oh tu vas pas t'y mettre ?!

    -Réponds moi .

    -Y c'est rien passé. Me regarde pas comme ça c'est la vérité.

    -Même pas un bisou, rien ?

    -Non, tout ce qu'il y a eu entre nous c'est des câlins et les seuls bisous qu'il y a eu entre nous c'était sur la joue ou sur le front.

    -Bon je suis rassuré, je suis désolé ma part de grand frère protecteur ressort pas moment. Tu es peut être grande mais bon … Hey ! Tu rougis.

    -Ne te moques pas de moi.

    -Sinon pour ton petit problème tu peux venir dormir avec toi si tu veux pendant la semaine qu'on est là et Niall prendra ta chambre, on fera croire à Julien que tu lui a prêter ta chambre depuis le début.

    -Mais tu détestes que quelqu'un rentre dans ta chambre, alors y habite.

    -Ouai mais bon c'est toi donc ça va. De toute façon je n'ai que cette idée.

    -Merci je t'adore.

    Je lui est fait un câlin.

    -Tu me sauves toujours. Mais bon Julien ne risque pas de t'en vouloir si il l'apprend.

    -Un peu mais bon j'approuve pas toutes ses réactions.

    -Merci. Bon je vais commencer à déménager mes affaires dans ta chambre et je vais lui envoyé un SMS pour le prévenir.

    -OK, moi je bouge pas.

    J'ai souris, c'est bien ce que je disais paresseux mais tellement gentil et compréhensif. Je me suis donc exécuter. J'ai également prévenu les autres garçons pour pas qu'ils ne fasse de remarque.

    Et finalement la mission allé se couché à été un succès même si Julien m'avais demandé pourquoi je n'avais pas pris sa chambre, je lui ai simplement répondu, que sa chambre est en désordre et que comme il m'avait interdit de touché à ses affaires ( peut être par risques que je découvre quelque chose dans ce bazar ) il était hors de question que j'y dorme, il n'avait rien répondu. J'ai dit bonne nuit à tout le monde, ce qui m'a fait vraiment bizarre c'est de dire bonne nuit à Niall avant qu'il n'aille rejoindre ma chambre . Pendant notre câlin il m'avait soufflé ces paroles : Ça va me faire bizarre de dormir tout seul, sans ma bouillotte préférée. J'avais un peu rougis et lui avais soufflé à mon tour : Tu risques de me manquer aussi petite glaçon.

     

    J'ai ensuite rejoins la chambre de mon frère.

    Il était en train d'envoyé des SMS avec son portable.

    -Jade ?

    -Ouai.

    -Passe lui le bonsoir.

    -D'accord.

    Je prenais mon pyjama et me dirigeais vers la salle de bain. Avant que je ne referme la porte derrière moi il m'appela.

    -Oui quoi ?

    -Elle te le rend.

    -OK.

    Je me suis donc changé. Jade est la petite amie d'Ethan, ils sont ensembles depuis presque 1 ans. Il me l'a présentée vers leurs 2 mois. Elle est gentille et plutôt discrète, elle est très douce et assez timide, un caractère qui correspond parfaitement avec celui de mon frère. Je sortis donc lui laissant la place libre.

    -Tu peux y aller.

    -OK.

    Il c'est levé pour aller ce changé. Moi je m'étais allongé sur le dos et je regardais le plafond, 5 minutes plus tard Ethan rentra à nouveau dans la chambre et s'allongea à mes côtés.

    Il prit un livre et continua de lire qu'il avait amené.

    Je pris le miens et fis de même sachant que je n'arriverai pas à dormir de suite.

    -Tu lis quoi ?

    -Rouge Rubis et toi ? ( J'ai réellement lu ce livre et j'aime beaucoup. Vous pouvez retrouver le résumé et mon avis sur ce livre dans la rubrique '' Mes Lectures '' sur mon autre blog. )

     

    Il me montra la couverture, un livre policier, pas vraiment mon style, je hocha la tête et il reprit sa lecture et j'en fis de même.


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  • Chapitre 17

     

    On prends nos sacs et on sort. Je ferme la porte à clé et nous nous mettons en route pour le lycée. Maxime me prend la main, geste qui n'échappe pas à Émilie.

    -Vous êtes trop mignons tout les deux.

    -Merci, vous deux aussi.

    -Hum.

    -Quoi ? Tu nous trouves pas mignons ?

    -Si, mais …

    -Mais …

    Moi je souris, j'ai compris. Maxime m'interroge du regard, je regarde nos mains liées et je lui fait un signe de la tête vers notre couple d'amis. Je pense qu'il a compris.

    -Mais dis moi.

    -Non.

    -Pourquoi ?

    -A toi de trouver.

    -Max' dis moi que Élé est aussi comme ça, que je suis pas le seul à avoir une copine compliquée.

    Maxime n'a pas le temps de répondre.

    -Parce que c'est moi qui suis compliquée ?

    -Oui tu es compliquée. Et explique toi.

    Les gens les regardent, en même temps ils ne sont pas très discret. Tout à coup Émilie s'arrête, nous imitons sont geste.

    -Regardez-les.

    Antony nous regarda brièvement.

    -Ben quoi ?

    -Tu vois quoi ?

    -Ben mon meilleur ami avec sa petite amie qui est mon amie d'enfance.

    -OK, mais à part ça.

    Il ne comprenait pas vraiment ce qu'elle voulait qu'il voie.

    -Imagine que tu ne les connais pas, tu les croises dans la rue, tu vas penser quoi ?

    -Ben je sais pas moi.

    Elle souffla.

    -Laisse tomber.

    Elle tourna la tête et se remit à marcher. Je comprends un peu son état. Antony n'étant pas décidé a arrêter la discussion là, lui attrape le poignet et la force à stopper sa marche et à se retourner.

    -Quoi ?

    Elle ne le regarde pas dans les yeux. Les voir comme ça me fais me sentir mal pour eux. Elle est légèrement triste et lui il est perdu. Maxime serre ma main un peu plus fort, je le regarde, il me sourit.

    Bon, il faut faire quelque chose. Je détache ma main de celle de mon petit copain et me dirige vers Émilie. Les deux idiots devant moi me regarde.

    -Bougez-pas.

    -Pourquoi ?

    Je ne leur réponds pas. Je me place derrière Émilie et la pousse doucement mais assez fort pour qu'elle tombe dans les bras d'Antony. Ce derniers la rattrape mais rougit légèrement.

    -Montre lui un peu plus que tu l'aimes. Ce qu’Émilie voulait que tu remarques en nous regardant, Maxime et moi, c'est les attentions qu'il me porte. Il me prends la main, me prends dans ses bras, m'embrasse, que l'on soit seul ou en public. Alors assumes tes sentiments et ton couple. Prends des initiatives, comme le soir du bal.

    Maxime s'approcha, prit ma main et m'embarqua avec lui après avoir adressé une dernière phrase à nos amis.

    -On part devant, ne soyez pas en retard.

    Nous avons fini le chemin en amoureux.

    -Tu as compris depuis le début ce qui se passait dans la tête d’Émilie n'est-ce-pas ?

    -Ce n'est pas ma meilleure amie pour rien.

    -Dis …

    -Oui ?

    -Tu as déjà ressentis ça ?

    -Ça quoi ?

    -Que je n'assumais pas mes sentiments et mon couple...

    -Non.

    -Promis ?

    Je m'arrête, me planta devant lui, je posa mes mains sur le haut de son T-shirt que j’agrippai et le tira vers moi de façon à ce qu'il se baisse un peu et me mis sur la pointe des pieds et je posa mes lèvres sur les siennes, il posa ses mains sur mes hanches et me rendis mon baiser sans se faire prier, puis nous finîmes par nous séparés.

    -Oui, je te le promets. Et toi ? Tu l'as déjà ressentis ?

    -Non.

    J'ai souris. Alors que j'allais me remettre en route.

    -Éléonore ?

    -Oui ?

    -Je me demandais pourquoi tu as souris quand on est arrivé dans le salon ce matin et qu'Antony t'a demandé de convaincre Émilie ?

    -Parce que je trouvais ça réaction mignonne.

    Nôtre conversation s'arrêta là parce que l'on vit Aaron Marinna et Jules arriver.

    -Salut !

    -Salut les amoureux.

    -Coucou vous trois.

    -Salut.

    -Kikoo ma Chipie ! Coucou Max'.

    -Salut.

    -Kikoo mon Choupinou !

    Aaron s'approcha de moi, passa ses bras derrière moi se baissa, fit se rejoindre ses mains, plaça ses bras sous mes fesses et me souleva. Je fus surprise et je me suis retenu pour ne pas lâcher un cri. Je posa rapidement mes mains sur ces épaules pour ne pas perdre l'équilibre.

    -Tu es fou.

    -Je sais, je sais.

    -Tu veux pas me lâcher.

    -Non, pas tout de suite.

    -OK.

    J'avais l'impression d'être une petite fille. Étrangement, Maxime ne dit rien. Il dit bonjour à Marinna et Jules.

    Je regarda un peu autour de moi, autant profité de cette nouvelle vue qui m'était offerte. Je remarqua vite qu'Annie et Léon arrivaient de l'autre côté de la rue.

    -Notre couple de petit singe arrive.

    -Ah, super.

    Aaron se décida à me descendre, lorsque je me retrouva à nouveau au sol je perdis l'équilibre mais Jules me rattrapa et me remit sur mes jambes.

    -Et ben, on sait plus marcher droit ? Tu es bourré ?

    -Si et Non je ne suis pas bourré . Sinon Bonjour.

    Il rigola et me fit la bise. Maxime avait de plus en plus confiance en Jules, parce qu'il sait qu'il n'a rien à craindre de lui je pense. Maxime, était de moins en moins jaloux lorsque j'étais proche de ses amis mais il préfère m'avoir dans ses bras. Moi je trouve ça mignon même si j'avoue que ses mini crises de jalousie me manque un peu. Mais pour le moment sa possessivité est multiplié par la présence de Valentin. Mais cela ne m'empêchera pas de découvrir ce qui se cache sous tout ça. Bref revenons en à nos moutons. Je fais la bise à Marinna car je n'en ai pas eu l'occasion plus tôt.

    -Ça va ?

    -Oui très bien et toi ?

    Je n'ai pas eu le temps de répondre, les deux petits clowns étaient là.

    -Yo la compagnie.

    -Hello !

    -Salut !

    Lorsqu’Annie me vit elle c'est mise à courir vers moi mais Léon la rattrapa par la taille.

    -Mais lâche moi ! Élé !

    -Attends.

    -Non, laisse moi aller voir Élé !

    Un des traits de caractère d'Annie est qu'elle se comporte parfois comme une gamine, autant cela peut être mignon autant cela peut être vraiment épuisant. Il souffla un coup, la tourna vers lui, prit le visage de sa ' petit puce ' comme il l'appelait parfois, entre ses mains et l'embrassa.

    Ces moments là étaient rare. Bien qu'il sorte ensemble, ces deux là ne montrent pas souvent leur relation. Ils font les imbéciles, se chamaillent, se chatouillent, et tout autre enfantillage mais même si ils s'aiment ils ne s'embrassent pas souvent, en tout cas pas en public.

    Annie se calma immédiatement et ferma les yeux pour profiter de ce baiser. Lorsqu'ils s'écartèrent elle ne bougea pas. Elle le regardait dans les yeux, les joues rosies. On peut dire que c'est un remède miracle pour la calmer.

    -Je voulais juste te dire d'y aller doucement, rappelle toi ce qui s'est passé hier.

    -Ah, oui.

    Elle se retourna vers moi et reprit sa course mais au ralentit cette fois, ne voulant pas la laisser seule dans son délire je fis pareil. Lorsqu'elle me prit dans ses bras elle fut beaucoup plus délicate que d'habitude, pour ne pas faire mal je suppose, au bout de quelques secondes on se sépara.

    -Tu te sens comment ?

    -Tu as pas trop mal ?

    -Aaron nous a raconté en chemin.

    -Et nous Antony m'en a parlé et je l'ai dis à Annie.

    -Je vois, ça va vite. Ne vous inquiétez pas, je vais bien.

    Maxime me regardait l'air de dire : Tu vas peut être ' bien ' mais ton ventre a une jolie marque !

    -Bon, on devrait y aller, parce là, on bouche un peu le chemin.

    -Et ça sonne dans 10 minutes.

    Nous nous sommes remis en route tous ensemble.

    -Au fait, Émilie et Antony ne sont pas avec vous?

    -Ils l’étaient, mais après une mini dispute, si on peut appeler ça comme ça on les a plantés ensemble en plein rue.

    -Raconte.

    Je leur raconta rapidement.

    -C'est mimi.

    -Ouai.

    -Lucie et Lucas doivent être dans la salle des délégués.

    -Oui, sûrement.

    -Tout le temps ensemble ces deux là.

    -Pas faux.

    Émilie et Antony arrivèrent 2 minutes avant la sonnerie, main dans la main. Antony un peu gêné mais ma meilleure amie, elle, avec le sourire aux lèvres.

    -Et ben c'est pas trop tôt, qu'est-ce-que vous avez foutu pendant tout ce temps ?

    -Rien.

    -Mouai...

    La sonnerie nous annonça rapidement le début des cours. Maxime prit ma main dans la sienne.

    -Allons-y.

    -Ouai.


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